Gestes éternels, le potier affine le vase à l’aide d’un outil de bois appelé estèque. Puis, par collage à la barbotine, il applique guirlandes et écussons toujours marqués du sceau « Boisset à Anduze ».
« Un vase d’Anduze sans le nom de Boisset, c’est comme le rouge sans le noir, Montaigne sans La Boétie, Proust sans sa madeleine et Roux sans Combaluzier : en un mot, c’est un infirme »
Magazine Connaissance du pays d’oc, 1978
Pendant que la Terre tourne, le potier, sur son manège, tourne la terre ...
Il effleure, il caresse la peau de terre humide. Il ne contraint jamais, mais toujours il invite par des gestes précis la matière en devenir. La forme est aboutie, il lui faut un décor. Méticuleusement, il attrape la guirlande, la nappe de barbotine et la marie au vase. De même pour l’écusson. L’accord doit être parfait. Un petit colombin scellera cette union.
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